Ce matin nous sommes allé voir "Un jour sur Terre".

Je conseille vivement à toute celles et ceux qui veulent voir le monde tel qu'il est encore aujourd'hui, c'est à dire beau, diversifié et fragile d'aller voir ce film-documentaire. Les images sont vraiment magnifiques, étonnantes, drôles mais aussi tristes et rageantes.

Un film à voir car malheureusement au rythme où vont les choses, le processus implacable qui s'accélère de jour en jour va mettre au rang d'archive ce merveilleux témoignage...

2030 ? C'est la décennie au cours de laquelle les ours polaires (illustration parfaite des ravages dûs aux dérèglements climatiques) vont disparaître définitivement faute de territoire de (sur)vie. Même si mes chances d'aller un jour serrer la pate d'un de ces spécimens est aussi mince que j'aille sur la Lune, même si ma propre (sur)vie ne dépend pas de celle de cet animal, ca me fait énormemment de mal de me dire que mes propres petits enfants n'auront plus à se préoccuper de cela car il sera trop tard.

Leur existence ne tient qu'à un fil, le dernier d'une solide corde que nous, Humains, coupons inexorablement depuis des décennies sans penser aux conséquences... même pas pour notre propre espèce !

Il sera pourtant bien là le jour où tout le monde devra se poser un peu, arrêter de ne penser qu'à sa petite personne et faire quelque chose de significatif pour la planète.
Comme je l'ai entendu il y a quelque temps : "Ce ne sont pas les humains qui vivent sur la planète mais bien la planète qui permet aux humains de vivre." Alors respectons là car même si nous pensons savoir la dompter, c'est elle qui aura le dernier mot sur nous.

Plus d'infos.